À Alexandre Astier

Cher Alexandre (et cher Arthur…)

Je suis médecin. Cette précision n’est pas sans intérêt dans l’histoire que je vais vous raconter…

Lorsque j’étais jeune papa, ma belle-mère eut l’idée, un beau jour, de poser une question à ses petits enfants − mes enfants donc − qui était la suivante :

« Les enfants, vous savez quel est le plus beau métier du monde ? »

Je me suis replié un peu sur moi, me disant en moi-même : ça y est, elle va nous refaire le coup classique du métier le plus beau qui est celui de soigner les gens… comme papa, quoi.

Et puis… surprise ! Voilà qu’elle annonce la couleur, après le « Non Mémé, on sait pas…» : « Le plus beau métier du monde, les enfants, c’est de faire rire les gens ! Clown, c’est le plus beau métier du monde ! » Et là, je suis sorti de ma coquille, parce que je savais, moi aussi, qu’elle avait raison, Mémé.

Voilà, je voulais vous raconter cette vieille histoire pour vous dire merci pour tous ces bons moments que vous nous avez donnés ; tous ces éclats de rire avec les enfants (devenus grands) ; toutes ces heures de bonne humeur. Mais aussi…

Je suis particulièrement sensible à l’écriture. Et à votre talent comique en particulier, avec des dialogues dont j’imagine à quel point vous avez dû vous délecter à les écrire, avant de vous délecter à les jouer avec vos compères, tous excellents. Donc tant mieux pour tout le monde, parce que nous aussi, nous nous délectons à voir (et revoir !) les aventures du Sanglier de Cornouailles.

Continuez. C’est Mémé qui avait raison…  Vous faites le plus beau métier du monde !

Cordialement.

Un grand admirateur des clowns.

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